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M O R E S T U F F |
Proposition
de
cours:
recadrage
du
travail
du
spécialiste
dans
une
école
pluridisciplinaire.
Un
professeur
d’instrument
a
sa
place
au
sein
d’une
école
qui
veut
s’ouvrir
à
tous
les
genres
musicaux.
Eric Gallon www.latrompette.org (serveur pédagogique)
Professeur territorial d’enseignement artistique au conservatoire d’Aix
les Bains titulaire du CA Membre du Quatuor
ARIA. Deux Grands Prix Internationaux du disque 1989 & 1990 « Académie
Charles Cros » cible C1, C2, C3, musicien amateur tarif demandé: 300 Euros la journée télécharger un dossier pdf (acrobat reader) MATIN 9h30 12h - Généralité.
APRES MIDI 14h 17h - Spécialité.
Howard Gardner, professeur de psychologie à l’université de Harvard et professeur de neurologie à la faculté de Boston a mené une étude sur l’intelligence. Il en est arrivé à la conclusion qu’on ne peut parler d’intelligence générale mais d’intelligences multiples. En effet, il a pu mettre en évidence sept sortes d’intelligence. L’intelligence musicale (envie de chanter, de communiquer...)L’autonomie de cette intelligence est mise en évidence par le cas de certains enfants autistes capables de très bien jouer d’un instrument. Par ailleurs, certaines zones cérébrales, situées dans l’hémisphère droit, jouent un rôle important dans la perception et la production de la musique. L’intelligence kinesthésique (tenue instrument, respiration, embouchure, compréhension physique ...)C’est l’intelligence favorisant une utilisation précise de son corps pour effectuer tel ou tel geste. Elle est particulièrement présente chez des sportifs tels que les footballeurs ou les tennismen, ou chez des artistes tels que les danseurs, les comédiens, les mimes. L’intelligence logicomathématique (rythme, compréhension verticale et horizontale de la lecture...)C’est celle que l’on appelle habituellement « l’Intelligence », le raisonnement logicomathématique constituant la base des tests de QI. Elle est particulièrement présente chez les chercheurs scientifiques. Le cas des « idiots savants », capables d’exploits en matière de calcul tout en étant fortement déficients dans d’autres domaines, démontre l’autonomie de cette intelligence. L’intelligence langagière (lecture, écriture, phrase musicale...)Poètes et écrivains sont très doués pour le langage. Une zone particulière du cerveau, appelée « l’aire de Broca » est le lieu de production des constructions grammaticales. Une personne présentant des lésions de cette zone éprouvera de grandes difficultés à former une phrase un peu complexe, alors que ses autres facultés mentales sont préservées. L’intelligence spatiale (compréhension verticale et horizontale de la lecture..., ensemble..,nuances...)Cette intelligence est particulièrement présente chez des artistes tel que les sculpteurs et les peintres. C’est surtout l’hémisphère droit qui gouverne les processus spatiaux. Ainsi, des lésions des zones postérieures de l’hémisphère droit altèrent le sens de l’orientation. L’intelligence interpersonnelle (compréhension en ensemble, écoute des autres ....)C’est l’intelligence des personnes « intuitives », qui leur permet d’être très sensible aux différences d’humeur, de motivation et d’intention des autres. Le lobe frontal joue un rôle majeur dans cette compétence. L’intelligence intra personnelle (réaction en ensemble ...)Il s’agit de l’aptitude à la connaissance introspective de soi, la capacité d’analyse de ses émotions et sentiments, ce qui permet de mieux orienter son comportement. Là encore, les lobes frontaux sont très actifs dans cette intelligence. Des lésions de la partie inférieure des lobes frontaux provoquent souvent de l’irritabilité ou de l’euphorie, tandis que des lésions supérieures produisent plutôt de l’indifférence et de l’apathie.
Il me parait évident que la musique emploie et développe tous ces potentiomètres, et que la plénitude musicale ne peut apparaître qu'a l'acquisition de compétences dans tous ces domaines de l'intelligence et non pas dans un seul. (exemple bonne technique mais aucune expérience de l'ensemble.)
mais se conjuguent au pluriel pour signifier un ensemble de musiques et de pratiques sociales qui utilisent l’électricité et l’amplification sonore comme éléments majeurs… ». Les genres musicaux qu’englobe généralement cette expression sont le rock, le jazz, la chanson, les musiques traditionnelles, le rap, la techno ou les musiques électroniques, en attendant de nouvelles émergences. Si le terme « musiques amplifiées » semble plus clair dans ce qu’il propose de définir, dans le cadre de ce travail, nous emploierons plutôt le terme de « musiques actuelles », celui-ci étant adopté par le ministère de la culture. Ces musiques rassemblées sous un même terme ont en fait de commun principalement leur « non enseignement » dans les écoles de musique, d’où cette autre appellation de « musiques exclues ». Si la musique enseignée aujourd’hui est, en majorité, la musique savante (et plus précisément la musique savante classique écrite depuis le début du XVIIIe siècle), les musiques actuelles sont plutôt enseignées dans le milieu associatif et privé. On voit ici apparaître deux logiques : - celle des écoles associatives qui assurent un rôle social en réponse à des attentes de la population, - celle des écoles municipales qui perpétuent la transmission du « patrimoine » et visent l’excellence à travers des méthodes héritées du conservatoire. Si cette dichotomie n’est pas aussi radicale et systématique, elle montre tout de même un renfermement de l’école de musique municipale sur le genre classique. Cependant, les musiques actuelles trouvent peu à peu une reconnaissance dans le champ des politiques culturelles et artistiques publiques. Les questions posées par leur développement et leur structuration sont chargées d’enjeux : - quels liens tisse l’école de musique avec la société qui l’entoure ? - son fonctionnement actuel permet-t-il d’intégrer ces « nouvelles musiques » ?
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